Après deux ans d'incubation, qui sommes-nous maintenant ? Les pressions exercées par les événements récents ont-elles fissuré les moules fragiles de notre identité à tel point que nous devons maintenant nous réconcilier avec notre nouveau moi ? Une nouvelle lumière peut-elle briller sur des endroits jusque-là inexplorés, exposant un nouveau sens de notre expérience dans le monde ?

Innominate Nature est une exposition d'artistes qui rejettent le "retour à la normale" en faveur d'une émergence profondément personnelle dans l'inconnu. Il s'agit d'une exposition d'avant-garde qui repousse les techniques expérimentales, les nouvelles limites conceptuelles et les installations photographiques spécifiques à un site. Les visiteurs peuvent s'attendre à être confrontés à leur propre identité et à la manière dont ils choisissent de réapparaître dans le monde après une période d'introspection.

Les oeuvres photographiques de
Maria-Hélèna Pacelli
Alex Finlay
Julia Campisi
Stéphane Alexis

Date d’exposition: le 14 Janvier - le 20 Février, 2022
Heures d'ouvertures: Mecredi - Samdi, 12h00 - 17h00

Maria-Hélèna Pacelli

Maria Hélèna Pacelli est une organisatrice communautaire, une artiste visuelle, une écrivaine, une chanteuse/compositrice, une enseignante populaire et une professeure de yoga. Elle est titulaire d'une maîtrise en études des femmes de l'Université d'Ottawa et d'un baccalauréat en beaux-arts de l'Université Concordia. Ses réalisations en tant qu'artiste et activiste ont inspiré ses recherches actuelles sur le théâtre politique et les croisements entre l'art et la transformation sociale, et ont alimenté sa pratique dans le monde de l'art aussi bien que son intérêt pour les mouvements sociaux et les questions politiques pertinentes.

Alex Finlay

Alex Finlay est un artiste visuel qui réside en Outaouais, au Québec, Canada. Utilisant des procédés alternatifs, il dissèque et explore les éléments de costumes/uniformes en termes de sexualité, d'identité et de rôles de genre. Ses œuvres invitent les spectateurs à réfléchir à la relation entre l'habillement et l'identité, tout en créant une esthétique visuelle audacieuse

Julia Campisi

Julia Campisi est une artiste interdisciplinaire résidant à Toronto. Ses œuvres explorent la possibilité et la pertinence des matériaux tout en démontrant des liens entre des objets apparemment dissemblables. Se promenant entre les motifs domestiques et industriels, elle extrait et place ses trouvailles en interaction les unes avec les autres pour explorer comment les choses qui nous entourent deviennent ce que nous sommes. Ses créations ne sont pas un acte de duplication, mais un geste subversif qui vise à perturber l'archéologie complexe et le rapport que nous avons avec les objets, les matériaux et, en fin de compte, avec nous-mêmes. Elle a obtenu son baccalauréat en beaux-arts à l'Université Ryerson et a exposé ses œuvres à Toronto, à Ottawa et à New York.

Stephane Alexis

Un artiste canadien d'origine caribéenne, Stéphane Alexis, est installé à Ottawa. Son travail est inspiré de ses propres expériences, de la démographie ainsi que des sous-démographies dont il fait partie. Son attention se porte à la fois sur le design conceptuel et les qualités esthétiques. Il attire l'attention et la transparence envers les personnes et les communautés qui sont isolées en raison des difficultés qui les entourent. Il fait usage de ces atouts pour mieux comprendre les problèmes et les circonstances auxquels ces communautés sont confrontées, tant au niveau local que mondial. Alexis a remporté des prix et des subventions pour la réalisation de son livre et un contenu qui suscite la réflexion. En 2021, il a été sélectionné pour l'exposition Continuum Karsh (2022), et a publié de nombreux ouvrages nationaux.

Cette exposition est le point culminant d'une résidence d'artiste de six mois au Centre SPAO, qui a été l'incubation de périodes intenses de recherche, de découverte de soi, de mentorat et d'expansion des limites de leurs pratiques. Tout au long du processus, les artistes ont dû faire face à des difficultés personnelles, à des restrictions liées à la pandémie et à la difficulté de rester fidèles à leurs visions artistiques individuelles. Le travail qui en résulte présente un dialogue d'autoréflexion, d'acceptation et peut-être même de libération.